Sadirac - Terra Aventura

Nous voilà parti aux côtés de Zinzin (le poï'z venu d’ailleurs qui est adepte de loufoque) à Sadirac, le « pays des cruches » ! 

C’est quoi exactement la confrérie des cruches ?

Elle met à l’honneur des personnes impliquées dans la vie locale, qui transmettent avec passion l’histoire de Sadirac ! Pour en faire partie, tu dois réaliser deux z’épreuves : un lancer de cruche et une victoire au quiz des potiers. Prêt ?

C'est en famille cette fois que nous partons à pied à la découverte des curiosités de la commune de Sadirac et de son histoire centrée sur le thème de la poterie.

Départ depuis la Maison du Patrimoine Naturel du Créonnais (ancienne gare de Sadirac).

Ne sois pas cruche Zinzin… tu vois bien que les tèrr’aventuriers sont à pied !

 Certains étaient meuniers ! Le long de la Pimpine, cinq moulins fonctionnaient grâce au courant... Leurs roues, entrainées par la force de l’eau, actionnaient des meules qui broyaient des céréales pour faire de la farine. Les humains sont ingénieux, n’est-ce pas ?

Avant de te mesurer au lancer de cruche, tu dois savoir que l’histoire potière de Sadirac remonte au moins à l’époque gallo-romaine ! Mais ce n’est qu’au 14ème siècle qu’un véritable « centre potier » se met en place…

Le centre de la Terre, je connais. Mais le centre potier, jamais entendu parler…

Ce mot désigne un lieu où les z’artisans exercent un métier commun avec les mêmes techniques, les mêmes z’outils et les mêmes réalisations. À l’époque la plus active, 150 personnes travaillaient la poterie. Le plus souvent en famille.

Alors… tous les Sadiracais étaient faiseurs de cruches ?

 le travail de l’argile est encore bien présent. Sept potiers sont installés dans les z’environs et la « Maison de la Poterie » organise régulièrement des z’ateliers... Plus de 200 céramiques sont exposées à l’intérieur !

Le record du monde est détenu par Aurélien Boisrond... un athlète qui pratique également le lancer de marteau.

Je m’en doute. Il faut être complètement marteau pour devenir une bonne cruche.

L’argile de Sadirac est très fine, rendant les cruches naturellement étanches. Les z'artisans les z'enduisaient parfois d'une « glaçure » de couleur verte, pour les décorer. Un savoir-faire hérité des Charentais installés dans la région !

Ensuite, les cruches étaient cuites dans de grands fours partagés entre plusieurs familles. On appelle ça le « droit de cuite ».

 « toupinaille »  C’est le nom gascon pour désigner le potier, issu de celui d’une grande jarre : la toupine.

Oui ! Michel Polnareff est aussi connu à Sadirac ! « L’ovni... ♪ please l’ovni... ♫ »

Cette chanson, il l'a jouée pour la première fois à Bordeaux lors d'un concert organisé par un Sadiracais : Jacky De Oliveira, manager de groupes musicaux.

Michel Polnareff était venu le trouver ici, dans les z'années 1960... Au village, tout le monde se souvient de ce jeune homme aux cheveux longs et sans-le-sou, qui chantait l'histoire d'une poupée qui fait non... car c'est à Sadirac qu'il a fait ses débuts !

Voilà  une autre spécialité de Sadirac : les poteries de raffinage du sucre ! Aux 17ème et 18ème siècles, le jus des cannes importé des z’Antilles était mis à cristalliser dans des moules à pain de sucre... Plus le moule était petit, plus la qualité du sucre était exceptionnelle ! D’où son nom de « royal »

Ils étaient envoyés à Bordeaux, La Rochelle et Nantes. Les raffineries tournaient à plein régime... de quoi donner du travail aux potiers qui fabriquaient des dizaines de milliers de moules et autres pots à mélasse (sirop brun et visqueux).